Podcast Combats – La biodiversité
Hugues Mouret et Marc Mortelmans échangent en quatre épisode sur ce fascinant sujet qu'est la biodiversité. Le constat face à son effondrement mais au…
Surtout pas grand chose... Et ça se passera bien... ;)
Voici l'histoire d'un jardin, au départ bien (trop) propre : tondu (bien trop) régulièrement, même carrément rasé devrais-je plutôt dire. Mais pour quels coûts économiques ? Pour quels coûts écologiques ?
Au contraire, n'est-il pas possible de se contenter de faucher, uniquement lorsque c'est vraiment nécessaire, les espaces (réellement) usités ? Cela permettrait de faire exploser les espaces de refuges pour la vie sauvage.
Une partie du potager diversifié et plein de vies... Mais on est parti de très très loin... (© Hugues Mouret)
Il s’agit surtout de laisser faire les choses ou tout au plus (au mieux ?) de les accompagner humblement. En termes de gestion, il suffit alors de faucher une fois par an les espaces ouverts, ou bien de carrément laisser certaines zones se re-boiser naturellement.
Ce qui est vrai pour un jardin, l'est encore plus pour tous les espaces où personne ne va jamais. Comme c'est le cas pour une bonne part des espaces verts d'entreprise, des hôpitaux, des casernes, des campus... Bref ce sont ainsi des millions d'hectares qui sont "savamment gérés" pour des raisons (uniquement) ornementales ou pire, pour de fausses considérations hygiénistes. Et ce, comme toujours, aux dépens de la vie sauvage (biodiversité), mais aussi de la santé physique et morale. C’est quand même vraiment dommage… :-/
On attend QUOI pour partager ? un peu ? Et faire preuve enfin de tolérance des autres ? Ou même, étant donné l’urgence naturelle et climatique, ne devrait-on pas systématiquement imposer un minimum de surface à ré-ensauvager ? => Dans les jardins privés, au pied des habitats collectifs, dans les espaces verts d'entreprise...
On partait donc d'un petit terrain pauvre, banal, très peu attrayant : un gazon rasé de près où vivotaient 3 arbustes exotiques, en somme un vrai désert biologique. 10 ans après, les choses ont bien changé... Désormais, on y trouve les différentes strates végétales, quantité de nourriture, nombre de refuges, zones d’hivernage, de reproduction et une foule d'organismes… ou encore dissimulés dans cette nature foisonnante, un potager, des arbres fruitiers...
En bref, c'est aujourd’hui un véritable havre de vie !
On a déjà pu observer près de 600 espèces :
Et loin loin d’être exhaustif (donc juste un début) :
Le jardin vu du bas - On casse la monotonie (© Hugues Mouret)
La façade sud de la maison - On se cache des grosses chaleurs (© Hugues Mouret)
La façade nord - Comme quoi les arbres poussent pas mal en (seulement) 10 ans ! (© Hugues Mouret)
L'arrière de la cour - là aussi, un peu d'ombre, ça ne fait pas de mal (© Hugues Mouret)
Vue nord du jardin - on aime bien les voisins, alors on leur en donne un peu ;) (© Hugues Mouret)
Le jardin vu du haut - la connexion au vallon, une continuité écologique (© Hugues Mouret)
Devant la maison - la touche finale (© Hugues Mouret)
Alors laissez-vous donc tenter, osez partager et redonner un peu de place à la nature... Elle vous le rendra au centuple ! H. Mouret