Faut-il conserver le lierre ? Est-il dangereux pour les arbres ?

Le lierre est une liane qui utilise les arbres ou les murs comme supports pour s’élever verticalement. Il s’y accroche en surface via des crampons. Ces racines modifiées n’ont aucune fonction absorbante, le lierre n'est donc pas une plante parasite (à la différence du gui par exemple), et se nourrit uniquement avec son propre système racinaire souterrain.

S’il peut alourdir et accélérer la chute de sujets malades, le lierre ne peut en aucun cas être responsable de la mort d’un arbre sain. Au contraire, le lierre est doté d’un grand mutualisme : il apporte de nombreux bénéfices à l’arbre lui servant de support, en le protégeant du gel, d’une chaleur excessive ou des animaux pouvant endommager l’écorce, en régulant les excès ou déficits d’humidité, en fournissant des refuges à une faune nombreuse et des ressources alimentaires aux abeilles et oiseaux à une période où les sources de nectar et fruits sont pauvres (septembre-novembre).

  • Faut-il conserver le lierre ? Est-il dangereux pour les arbres ?

    Le lierre est une liane qui utilise les arbres ou les murs comme supports pour s’élever verticalement. Il s’y accroche en surface via des crampons. Ces racines modifiées n’ont aucune fonction absorbante, le lierre n'est donc pas une plante parasite (à la différence du gui par exemple), et se nourrit uniquement avec son propre système racinaire souterrain.

    S’il peut alourdir et accélérer la chute de sujets malades, le lierre ne peut en aucun cas être responsable de la mort d’un arbre sain. Au contraire, le lierre est doté d’un grand mutualisme : il apporte de nombreux bénéfices à l’arbre lui servant de support, en le protégeant du gel, d’une chaleur excessive ou des animaux pouvant endommager l’écorce, en régulant les excès ou déficits d’humidité, en fournissant des refuges à une faune nombreuse et des ressources alimentaires aux abeilles et oiseaux à une période où les sources de nectar et fruits sont pauvres (septembre-novembre).